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Livres scientifiques
& Poésie

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La pompe à sodium, également appelée Na,K-ATPase (NKA) est un biomoteur inséré dans la membrane de toutes les cellules vivantes ; il expulse les ions sodium de l’intérieur de la cellule et les remplace par des ions potassium. Il s’agit d’un processus fondamental et vital. En outre, la pompe à sodium est également un récepteur de composés pharmacologiques et toxicologiques, tels que la digitoxine, un médicament pour le cœur, et la ouabaïne, un poison de flèche. Vers 1974, il est devenu possible d'extraire la pompe à sodium de la membrane cellulaire et de l'insérer dans des vésicules phospholipidiques artificielles où elle fonctionnait de la même manière que dans la cellule. Désormais, la pompe pourrait être étudiée sous sa forme pure au niveau moléculaire. L'auteur a été impliquée dans cette recherche pionnière et raconte des histoires fascinantes concernant la première description ultrastructurale de la pompe à sodium reconstituée en collaboration avec des spécialistes de l'Université d'Arhus au Danemark et de l'Université Duke aux États-Unis, ainsi que sur l'utilisation de la pompe à sodium reconstituée. pour tester un composé inhibiteur inconnu en collaboration avec la Harvard Medical School.

Une histoire scientifique étonnante est présentée dans ce livret : comment les cellules maintiennent-elles leur volume et comment envoient-elles des signaux dans les fibres nerveuses ? En effet, ces deux processus sont réalisés par un seul système biologique, l'un des plus complexes et sophistiqués de la nature : la pompe à sodium ou adénosine triphosphatase activée par le sodium et le potassium (Na,K-ATPase), qui est noyée dans la membrane de chaque cellule vivante. C’est une combinaison d’un moteur et d’une batterie qui sous-tend l’organisation de la vie elle-même. Le récit actuel est historique et montre comment l'auteur s'est impliquée elle-même dans cette recherche fondamentale et a trouvé un système de transport des ions phosphate lié à l'activité de la pompe à sodium. Ce récit historique est intéressant pour tous les scientifiques travaillant sur les processus membranaires qui souhaitent mieux comprendre comment nos connaissances actuelles sur la Na,K-ATPase se sont construites lentement mais sûrement, ajoutant patiemment pièce après pièce à un puzzle complexe.

Au cours de ses études doctorales et postdoctorales, Beatrice Maier Anner s'est familiarisée avec un système biologique fascinant, appelé pompe à sodium par les physiologistes et Na,K-ATPase par les biochimistes ; c'est une sorte de biomoteur situé dans la membrane cellulaire, qui expulse constamment les ions sodium (Na) de l'intérieur de la cellule et les remplace par des ions potassium (K), aux dépens de l'énergie chimique fournie par l'adénosine-triphosphate (ATP) qui est clivé en adénosine-diphosphate (ADP) par la Na,K-ATPase, qui tire son énergie de pompe du clivage de cette liaison chimique. Il n’y aurait pas de vie sans ce système biologique fondamental. Il est intéressant de noter qu'il s'agit également d'un récepteur pharmacologique, c'est-à-dire que des composés extraits de la plante Digitalis ou du crapaud se lient à la pompe et la bloquent, d'où la toxicité, par exemple, de la digitoxine ou des bufotoxines du crapaud. L'auteur a acquis de vastes connaissances pratiques et théoriques de ce système biologique, acquises au Baylor College of Medicine, Houston, TX, USA consistant à insérer de la Na,K-ATPase fonctionnelle purifiée dans des membranes artificielles (liposomes) afin d'étudier l'activité de la pompe au niveau moléculaire. Le présent ouvrage est un aperçu historique unique depuis la découverte et la purification de la pompe à sodium jusqu'à sa reconstitution dans des membranes artificielles au XXe siècle. Ce petit ouvrage permet de se familiariser rapidement avec ce biomoteur fascinant et de retrouver des sources historiques uniques.

Exprimer une période de la vie sous forme de poèmes : est-ce possible ? L'auteur n'avait pas d'autre choix : les poèmes arrivaient spontanément et sans qu'on le lui demande, devenant parfois vraiment agaçants. Afin de s'en débarrasser, pour ainsi dire, de s'en libérer, elle a finalement mis les poèmes sous forme imprimable après plus de deux décennies d'attente, car il devenait une tâche de communiquer le poème, et ainsi de transmettre au lecteur un amas de sentiments sensibles, de réflexions, de sensations, de souvenirs et d'images de la nature finement observées.

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